(Cintamani)
La vue d’une mer changeante
Le baiser d’une brise salée
Le blanc de sa robe de soie, empourpré
Un souvenir évanescent
Sa mère assise, dévastée
Habit déchiré en main en guise d’adieu
Une certitude perdue dans la peine
Une fille dont les cris portent à peine
Frappée puis délaissée, à genoux
Elle prie du bout des lèvres
Dans son âme la déesse lui murmure
Battements de cœur sans harmonie
Sont tels une Lune sans nuit
Le cœur recherche l’équilibre
Entre enfer et doux paradis
Et par cette mélodie brisée
Elle se laisse consumer
Un dernier acte pour ne laisser
Qu’un foyer vide en bord de mer
Qu’un foyer vide en bord de mer